
Histoire :
Un peu d'histoire .....
Griesheim-sur-Souffel à travers les siècles
Son nom vient de l’alsacien :
Griese : "habitat sablonneux",
de l’allemand :
Gries : "gravier" sable grossier,
suivi du suffixe "heim".

Griesheim est mentionnée pour la première fois dans un très ancien document datant de l’époque postérieure à Charlemagne.
En 1243, l’évêque de Strasbourg ainsi que le Pape Alexandre IV en 1259 donnent au village le nom de Grieschesheim.
En 1338 dans un acte de vente du diocèse de Strasbourg, apparaît le nom de Griegesheim. Dans le dialecte d’aujourd’hui le village est nommé Griese. Les terres de Griesheim ont changé plusieurs fois de mains et ceci jusqu’en 1474 lorsqu'un Hohenstein vendit les droits qu’il avait acquis (avec le consentement de l’empereur), à la fondation St Thomas qui les rétrocéda à l’évêché. Jusqu’en 1789, les 28 villages du Kochersberg et de la région de Saverne ont formé une circonscription administrative appelée Baillage du Kochersberg. Jusqu'en septembre 1924, notre commune s'appelait Griesheim, sans autre suffixe.
Par arrêté du 15 septembre 1924 publié dans le bulletin d’Alsace Lorraine de 1925, notre commune prit
le nom de Griesheim-sur-Souffle.
La rivière qui traverse le village porte depuis 1147 le nom de Suvela et en 1810 elle est renommée Souffel.
En date du 5 janvier 1965, le Premier ministre décréta que la commune de Griesheim-sur-Souffle
portera désormais le nom de Griesheim-sur-Souffel.
Ces informations sont extraites du livre "GRIESHEIM-sur-SOUFFEL - Aux Portes du Kochersberg".
Cet ouvrage collectif de la collection Mémoires de Vie a été réalisé grâce aux photos et témoignages de nombreux habitants de notre village
Il est en vente à la mairie.
Patrimoine :
Vous souhaitez plus de renseignements concernant le patrimoine culturel de votre commune, cliquez sur le lien ci-dessous :
https://www.culture.gouv.fr/Espace-documentation/Bases-de-donnees
Les bases de données documentaires mises en oeuvre par la direction de l'Architecture et du Patrimoine, sont administrées par la sous-direction des études, de la documentation et de l'inventaire.
Eglise paroissiale Saint-Pancrace :
On ne sait rien de l'église primitive de la fin du Moyen Age. Un plan conservé aux Archives départementales, daté 1748, présente une église avec tour-clocher hors-oeuvre en façade ouest, nef rectangulaire de trois travées et choeur rectangulaire plus étroit, également à deux travées.
La porte d'entrée du cimetière, du côté sud, est datée 1731 sur son linteau. L'église actuelle a été construite à partir de 1828, cette date figurant au-dessus de la porte d'entrée ouest, accompagnée d'une inscription. Les travaux étaient terminés en 1843, date d'installation de l'orgue. Le clocher, élevé dans un deuxième temps par l'architecte strasbourgeois Eugène Dacheux, est daté 1878.
Le mur d'enclos du cimetière est en moellons de grès, couvert par un chaperon à deux versants. La nef et le choeur sont entièrement enduits. Pour le clocher, la brique utilisée est partiellement apparente. La nef rectangulaire de trois travées est plafonnée, de même que le choeur à une travée droite et abside à trois pans.


L'orgue Jean-André Silbermann :
Construit à l'origine pour l'église de Guémar en 1846, il fut transféré en 1843 à Griesheim-sur-Souffel par la maison Wetzel.
En raison de la hauteur limitée de la tribune, il fallu supprimer le demi clavier d'écho. L'originalité de cet orgue réside dans la représentation de deux anges soufflant dans des trompettes au sommet des ailerons.
La Vierge de Griesheim-sur-Souffel :
De la première église, consacrée en 1049 par le pape Léon IX, il reste une statue qui a été conservée par le musée de l'oeuvre Notre-Dame à Strasbourg depuis 1897. Restaurée par ses soins, elle a été réinstallée et mise en lumière dans l'église à l'occasion des journées du patrimoine en 2023. En grès gris, haute de 74 cm, elle représente une Vierge à l'Enfant. A l'origine, la statue était peinte et l'on distingue encore çà et là, des touches de couleur.
